5 questions aux fondateurs de MyQ : Le PDG, Martin Januš

27/03/2020

5 questions aux fondateurs de MyQ : Le PDG, Martin Januš

MARTIN JANUŠ, fondateur et PDG de MyQ, parle de son travail avec un enthousiasme débordant. Il aime gagner dans les affaires, mais aussi au hockey sur glace avec son équipe préférée, les MyQ Heroes. Sa mission est de donner aux gens plus de temps libre et de leur faciliter la vie. Il conduit un SUV électrique Tesla, le jouet technologique idéal selon lui.

 

 

À propos de Martin

Martin est le fondateur d'une entreprise qui a une volonté constante de réussir ; il n'est donc pas étonnant qu'il aime tant le hockey sur glace.

Avez-vous commencé dans un garage, comme la plupart des jeunes entreprises ?

Oui, en 1992, il y avait un garage. Tout s'est déroulé étape par étape ; je veux parler du passage au logiciel. Nous avons commencé à vendre de petites imprimantes multifonctions et nous voulions offrir à nos clients quelque chose de plus. À l'époque, tous les systèmes disponibles sur le marché étaient coûteux et peu flexibles, la plupart du temps conçus uniquement pour les grandes entreprises. Nous voulions satisfaire tout le monde, des plus petites entreprises aux entreprises de taille moyenne, en passant par les géants comptant des dizaines de milliers d'employés. Nous y sommes parvenus avec MyQ.

Vous attendiez-vous à ce que MyQ devienne une entreprise aussi importante et d'envergure mondiale ?

Je n'y comptais pas du tout. Le logiciel MyQ a été développé en premier lieu pour répondre aux besoins du marché tchèque. Mais la demande a commencé à venir de l'étranger et nous avons dû réagir rapidement parce que nous étions en pleine croissance. Aujourd'hui, nos systèmes sont mis en œuvre dans plus de 80 pays et nous avons reçu des commentaires positifs, ce qui me réjouit.

Tout le monde dans l'entreprise vous qualifie de visionnaire.
Quand votre vision s'est-elle pleinement éveillée ?

Je n'ai jamais développé une vision de moi-même, mais j'ai toujours compris intuitivement ce qu'il fallait faire. Tout repose plus ou moins sur le fait que j'ai été capable de comprendre les besoins du client et que j'ai essayé de tout faire mieux, plus intelligemment. Ma mission a toujours été liée à l'automatisation. En tant que programmeur et informaticien paresseux, j'ai toujours été motivé par le fait que je ne voulais pas effectuer de tâches administratives ou ennuyeuses. Nous nous efforçons de nous concentrer sur les choses qui peuvent être automatisées et qui peuvent permettre aux gens d'avoir plus de temps et une vie plus facile.

Outre votre famille et le hockey sur glace, qu'est-ce qui occupe votre temps libre sur
? Et pourquoi le hockey plutôt que d'autres sports ?

Eh bien, j'ai toujours été absolument préoccupé par le travail. Je remplissais également mon temps libre par le travail ; tout était mélangé. Auparavant, il n'y avait que le travail, la famille suivait, ainsi que quelques loisirs. Aujourd'hui, j'essaie de séparer davantage le travail et les loisirs. J'ai découvert le hockey par l'intermédiaire de mon fils, lorsqu'il a commencé à s'entraîner sérieusement au club. J'ai toujours aimé patiner, alors mes garçons et moi avons formé une équipe MyQ. Le hockey est un outil idéal pour se détendre du travail et du stress ; c'est un super sport qui unit l'équipe. Nous l'apprécions vraiment.

Vous conduisez une Tesla purement électrique. Est-ce dû à vos opinions environnementales ou plutôt à votre admiration pour les innovations technologiques ?

En fait, lorsque ma voiture a été volée, c'était mon seul choix. À l'époque, toutes les voitures allemandes étaient dépourvues de moteurs adéquats en raison de la folie qui s'était emparée des émissions. J'avais depuis longtemps des vues sur les voitures électriques et, après le vol, j'ai testé un SUV Tesla. Au bout de deux semaines, j'ai trouvé que c'était la bonne solution. J'étais un peu inquiet à l'idée que cela me limiterait à une autonomie inférieure à celle des moteurs à combustion interne, mais j'ai pris le risque et, après un an, je n'ai pas regardé en arrière. Avec Tesla, c'est une expérience unique que les voitures standard ne peuvent pas offrir. C'est un véritable jouet informatique, une voiture délicieuse, dont chacun découvrira les différentes facettes. Je fais généralement le tour de la ville et ne roule pas plus de 200 km par jour ; les avantages sont considérables. Cependant, lorsque vous parcourez de longues distances, vous devez vous arrêter et recharger votre batterie après trois heures de conduite.

 

 

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