Comment êtes-vous arrivé à votre profession actuelle ?
J'ai rejoint Janus (aujourd'hui Kyocera Document Solution Czech) en 2001 en tant que technicien de maintenance parce que j'étais ami avec Petr Januš, cousin de Martin Januš, depuis l'école. C'est donc par le biais de liens personnels que j'ai rejoint l'entreprise, à un moment où je réfléchissais à ce que j'allais faire. Plus tard, je suis devenu chef de produit chez Kyocera et j'ai progressivement appris à connaître le logiciel.
Nous avons d'abord voulu faire passer un logiciel sur le marché pour nos partenaires commerciaux, mais nous n'y sommes pas parvenus. Soit ils étaient très chers, soit leurs fonctionnalités ne nous convenaient pas. Martin Januš a donc décidé que nous allions essayer de les créer nous-mêmes. Il y avait Radek Tetík, qui est programmeur, et Kuba Ahmadyar, qui a commencé avec des terminaux matériels, et j'ai pensé à la première version de MyQ en 2007. Au fil du temps, j'ai travaillé de moins en moins pour Kyocera et de plus en plus pour MyQ, même s'il est évident que tout cela était encore très lié.
Diriez-vous que c'est une aventure de participer au développement de quelque chose de nouveau et de progressif ?
Je ne dirais pas que c'est une aventure, mais je l'apprécie. C'est gratifiant de voir qu'un groupe de personnes a pu transformer une idée en un produit qui fonctionne, qui a du sens et que les gens apprécient. Le travail doit avoir un sens pour moi, c'est ma principale motivation. Pour l'instant, je veux améliorer notre produit actuel jusqu'à ce qu'il atteigne la perfection et devienne le numéro un sur le marché. Dire que ce que nous avons est suffisant - cela ne me convient pas. Et la perfection absolue est loin, car il y a toujours quelque chose à améliorer, et le matériel informatique évolue constamment, ce à quoi nous devons toujours être capables de réagir.
Quiconque entre pour la première fois dans le bureau de MyQ est immédiatement impressionné par l'atmosphère détendue, amicale et informelle qui y règne. Est-ce important pour vous ?
De mon point de vue, c'est une excellente chose que nous soyons une entreprise internationale. La moitié des personnes qui travaillent ici ne sont pas tchèques. C'est parfois problématique, bien sûr, chacun a des habitudes culturelles différentes, mais d'un autre côté, cela apporte de l'air frais dans l'entreprise. Il est très intéressant de boire une bière avec ces personnes, de discuter avec elles de la vie à l'autre bout du monde, d'apprendre ce qui les a poussées à s'envoler à des milliers de kilomètres de chez elles. Je suis heureux que les bières soient organisées, mais elles se produisent aussi de manière tout à fait spontanée - les gens aiment passer du temps ensemble en dehors du bureau.
Comment occupez-vous votre temps libre, lorsque vous ne buvez pas une bière avec vos collègues ?
J'ai un jeune enfant et je passe la plupart de mon temps avec ma famille. J'ai arrêté de faire du sport il y a des années, parce que je n'avais plus le temps. Pour les mêmes raisons, j'ai arrêté de faire de la musique, bien que j'aie eu l'habitude de jouer pratiquement de tout : big beat, jazz, métal. J'aimerais me remettre au sport et à la musique, mais je n'en ai pas le temps pour l'instant.
Les footballeurs et autres athlètes aiment passer de clubs plus petits à des clubs dont le nom a plus de résonance. MyQ est une petite entreprise ; souhaiteriez-vous un jour passer à une plus grande entreprise avec un plus grand nom ?
Pas du tout. Je n'ai pas l'ambition d'être vu et je n'ai pas besoin de montrer les entrées de mon CV. Je veux faire un travail qui ait du sens pour moi et qui me satisfasse. Et c'est ce que je trouve chez MyQ.
